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Je serais incapable de résumer chacune des conférences ayant eu lieu sans faire injure aux conférenciers, je vais donc uniquement revenir sur les éléments qui m’ont le plus marqué au cours de ce séminaire.
Daniel Karrenberg a commencé sa présentation par une citation d’Alexandre St Exupéry « La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer. »
Suivie de cette situation, le site de la SNCF
Après quoi Daniel a décrit comment en passant par moultes sites différents pour des raison de société etc., il avait pu trouver ce qu’il cherchait.
Le chemin à parcourir était si difficile qu’il a finalement renoncé à rechercher sur le site de la sncf et a cherché de façon plus générale..
Là encore petite citation tirée d’un texte de l’union européenne, sur la nécessité de diversification de source d’approvisionnement. (le texte concernait à la base les ressources en gaz) mais la justesse du propos semble évidente sur tous les sujets. Diversifier c’est important, pour empêcher une dépendance, un monopole, une hégémonie…
Daniel a donc, comme des millions d’internaute…googlé. Of course. (Si ce sujet vous intéresse jetez un œil à Volunia, et à Fairsearch)
Les suivantes recherches l’ont amené sur des sites bien plus adaptés à ce qu’il recherchait : un formulaire de recherche, qui mène à un itinéraire avec billets à prendre, sans tenir compte de la société qui demande une redirection.
Donc être le site de référence pour les transports n’est pas forcément preuve de qualité…loin de là.
Daniel a ensuite montré sur différentes cartes les emplacements des roots serveurs, des global name serveurs (serveurs des extensions) etc. Simple petite remarque sur le sujet : on voit combien ces serveurs sont liés à la richesse des habitants, il y a par exemple très peu de serveurs en Asie, en Afrique, et en Amérique du Sud.
Commençons par le commencement, un observatoire, pourquoi ?
Il s’agissait donc tout d’abord :
Les paramètres choisis ont été les protocoles BGP (Border Gateway Protocol) et DNS (Domain Name Server).
Le compte-rendu de l’observatoire a été fait de manière à permettre idéalement à toute personne intéressée par le sujet d’effectuer elle-même ces analyses sur les critères proposés.
Les conclusions de cet observatoire sont les suivantes :
Pour le BGP :
Pour les DNS :
En conclusion, l’Internet français se porte bien pour le moment mais doit voir à s’améliorer et se mettre à jour.
La résilience est selon Franck Simon (France-IX) l‘ensemble des points suivants :
=>Maîtrise stabilité du routage BGP
J’ai retrouvé en fait au cours de cette conférence beaucoup de points communs évoqués par Stéphane Bortzmeyer dans la matinée lors de son tutoriel sur la sécurité des noms de domaine.
Tout d’abord l’enquête a été réalisée en grande majorité auprès des professionnels et les questions portaient non sur les espoirs des interrogés mais sur leur prévisions.
Tous les interrogés s’accordent sur les points suivants :
Leurs avis en revanche divergent grandement sur les points suivants :
Les statistiques établies montrent que les interrogés tablent (sans mauvais jeu de mots) sur un plus grand usage des tablettes et smartphones, mais avec toujours une nette supériorité d’utilisation des PCs et laptops.
Pour le stockage des données : Les entreprises confieraient dans l’avenir plus le stockage de leurs données à un tiers, et cette tendance se vérifierait aussi dans la vie privée.
La table ronde qui a suivi ces résultats a donné lieu à plusieurs remarques, comme « A qui faire payer les attaques ? », aux éditeurs des logiciels ? à la personne ayant subie l’attaque ?
Autre suggestion : Interdire l’accès à Internet aux utilisateurs non prudents…
J’ai retenu de ce séminaire qu’Internet était aujourd’hui relativement résilient, mais il doit l’être davantage. Des événements comme ce séminaire bâtissent la résilience future !
La journée s'est terminée par un excellent cocktail offert par l'AFNIC. Un grand merci à cette dernière pour cette journée, ainsi qu’à tous les intervenants. Merci particulier à Daniel Karrenberg, Stéphane Bortzmeyer et Mohsen Souissi.
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